La taxe de séjour est une contribution payée par les vacanciers pour chaque nuitée dans un hébergement touristique. Elle finance les services publics locaux liés au tourisme. Son montant dépend du type d’hébergement, de son classement et de la commune concernée. Cet article détaille ce qu'elle est, pourquoi elle existe et comment elle s'applique concrètement, afin que chaque touriste comprenne parfaitement son utilité.

Résumé

🏗️ À quoi sert la taxe de séjour ?
– Elle finance l’entretien des sites touristiques, la signalétique ou encore les offices de tourisme.
– Elle permet aussi de promouvoir la destination (brochures, campagnes, événements).
👉 La commune ne peut pas utiliser cet argent à d'autres fins.


👥 Qui doit la payer ?
– Tous les touristes majeurs, sauf exceptions :
 • Moins de 18 ans
 • Travailleurs saisonniers
 • Personnes relogées en urgence
 • Locataires sociaux (si prévu localement)
👉 Les règles d’exonération varient selon la commune : renseignez-vous.


📊 Comment est-elle calculée ?
Taxe de séjour au réel :
– Calculée selon le nombre de personnes majeures, de nuits, le type d’hébergement et son classement (étoiles).
– Prélevée par l’hébergeur et affichée sur la facture.

Taxe de séjour au forfait (gîtes, Airbnb…) :
– Calculée sur la capacité du logement, les nuitées théoriques et un taux communal.
– Un abattement est appliqué pour tenir compte des périodes creuses.


💼 Qui la collecte ?
– L’hébergeur (ou la plateforme comme Airbnb) collecte la taxe au moment du paiement.
– Il la reverse ensuite à la commune.
👉 En cas d’oubli, la mairie peut imposer la taxe d’office.


📌 Bon à savoir : Le montant change selon les communes et les années. Pensez à vérifier avant de réserver.

 

Taxe de séjour : que finance-t-elle ?

La taxe de séjour est un impôt local institué par les communes ou intercommunalités (EPCI). Elle s'applique aux hébergements touristiques notamment, les hôtels, campings, villages de vacances, résidences touristiques ainsi que les ports de plaisance.

Pourquoi est‑elle facturée ? Les collectivités visent deux objectifs clairs. Premièrement, le financement des infrastructures liées au tourisme (signalétique, protection des espaces naturels...). Deuxièmement, la promotion touristique pour financer les brochures, campagnes, salons et staff des offices.

La loi impose que l’intégralité des fonds soit affectée à ces finalités. Ainsi, le vacancier y contribue directement, et ce n'est pas un bénéfice pour les hébergeurs. Chaque année le barème de la taxe de séjour est modifié !

Qui doit payer la taxe de séjour ?

C'est toujours le vacancier qui paie la taxe de séjour, sauf dans certains cas bien précis où des exonérations sont prévues.

Les personnes âgées de moins de 18 ans en sont dispensées, tout comme les employés saisonniers sur le territoire de la commune concernée. Les personnes relogées en urgence ou en situation de précarité peuvent également en être exemptés. Enfin, certains locataires de logements sociaux ou à loyer modéré peuvent bénéficier d'une exonération, à condition qu'une délibération municipale le prévoit.

Les règles variant d'une commune à l'autre, il est donc indispensable de vérifier les conditions exactes auprès de la mairie ou de l'office de tourisme local.

Comment est-elle calculée ?

Taxe de séjour « au réel »

C’est le mode le plus courant, surtout pour les hôtels et les campings. L’hébergeur calcule le montant exact à chaque réservation, selon :

  • Le nombre de personnes séjournant (majeures uniquement dans la plupart des cas) ;

  • Le nombre de nuitées ;

  • Le type d’hébergement (hôtel, camping, résidence, meublé, etc.) ;

  • Le classement en étoiles de l'établissement ;

  • Les tarifs fixés par la commune.

L’hébergeur collecte et reverse la taxe à la commune. Le montant figure clairement sur la facture.

Taxe de séjour « au forfait »

Ce système est utilisé pour les structures avec des réservations très variables ou des locations indépendantes, par exemple, des gîtes ou des logements Airbnb. L'hébergeur paie un montant global, calculé par la mairie sur la base :

  • De la capacité d’accueil (nombre de lits) ;

  • Du nombre de nuitées théoriques possibles sur une période donnée (souvent annuelle ou saisonnière) ;

  • D'un taux fixé par la commune ;

  • Avec un abattement forfaitaire (entre 10 % et 80 %) pour tenir compte des nuits non réellement occupées.

Qui collecte et reverse la taxe de séjour ?

L’hébergeur (hôtelier, logeur, propriétaire ou plateforme numérique comme Airbnb) perçoit la taxe au moment du paiement, l’affiche séparément sur la facture puis la reverse à la commune ou à l’EPCI.

Si l'hébergeur oublie, la commune peut taxer d'office selon les articles L2333‑46 et R2333‑53 du Code général des collectivités territoriales.