Les pourboires en voyage : Guide complet

Le pourboire, une tradition pas si universelle. Inclus ou non dans la note, facultatif mais souvent apprécié, ou bien "obligatoire", il peut aussi être perçu comme une impolitesse. Alors, la réponse est non, il ne faut pas toujours laisser un pourboire. Avant chaque séjour, consultez le site de l'office de tourisme ou une application dédiée (nous en reparlerons plus loin).

D'ailleurs, à quoi servent les pourboires en voyage ? Avant tout à remercier un personnel pour son service. Et les situations restent nombreuses : taxis, restaurants, hôtels, excursions, etc. Mais selon les pays ou la culture, le pourboire vient aussi compenser de faibles salaires. Dans les hôtels, on donne souvent un pourboire au portier, au personnel de ménage, voire au chauffeur de navette. Dans les bars ou les restaurants, il est courant de laisser la monnaie. Parfois même, le pourboire est inclus dans le service, mais vous sentez l'attente d'un extra.

Comment donner un pourboire sans offenser ? Les règles culturelles à connaître

 

 

Chaque destination a ses propres coutumes, héritées de son histoire, de son rapport à l'argent, ou de la façon dont les métiers du service sont perçus. La clé, c'est de s'adapter au pays que l'on visite. Trouver l'équilibre entre donner trop et pas assez. Dans les pays ou le pourboire fait partie des usages, ne rien laisser revient à critiquer la qualité du service. Mais ce qui est ressenti comme un geste de gratitude à New York peut passer pour une offense à Tokyo.

Au-delà du montant, c'est la manière de donner qui change tout. Dans les pays du Moyen-Orient ou d'Asie, par exemple, il est d'usage de remettre l'argent avec la main droite ou avec les deux mains, en guise de respect. Il ne faut jamais donner de pièces sales, de billets froissés, ou lancer de l'argent.

9 erreurs à éviter quand on donne un pourboire à l'étranger

 

 

1. Penser que les règles sont universelles

Ce qui est vrai dans une partie du globe ne l'est pas forcément ailleurs. Oubliez les codes de la France pour les pourboires en voyage.

2. Donner trop et déséquilibrer la relation

Dans certaines cultures, un pourboire trop généreux peut embarrasser celui qui le reçoit ou évoquer une tentative d'obtenir des faveurs. Restez dans les habitudes locales.

3. Laisser des centimes

Dans bien des pays, laisser de la petite monnaie équivaut à mépriser le service rendu. Si vous voulez arrondir, faites-le avec tact. Sinon, mieux vaut vous abstenir.

4. Ne pas donner le pourboire dans la monnaie locale

Laisser des euros à un serveur au Mexique ou des pesos en Allemagne, ce n'est pas respectueux. Pensez à faire le change ou à retirer de l'argent dès le début de votre voyage.

5. Ne pas adapter le pourboire au contexte

Déjeuner dans un restaurant gastronomique ou prendre un café en terrasse ne nécessite pas de laisser le même montant en guise de remerciement. Évaluez le pourboire en fonction de l'addition.

6. Ne pas prévoir d'espèces

À l'ère du sans contact, on oublie souvent de garder quelques pièces et billets dans son portefeuille. Pourtant, beaucoup de pourboires en voyage se versent en espèces (personnel de l'hôtel, par exemple).

7. Faire son calcul en euros

Un pourboire peut vous paraître faible en euros, alors qu'il représente un beau geste dans la devise locale.

8. Insister face à un refus

En Asie, notamment, le protocole ou la fierté peut inciter à décliner votre offre. N'insistez pas, au risque de blesser la personne que vous souhaitez gratifier.

9. Manquer de politesse

Enfin, un billet ne saurait remplacer un remerciement ou un sourire qui marquent réellement votre reconnaissance.

Pourboires et budget voyage : combien prévoir ?

 

 

Quand on planifie un séjour, on pense aux billets d'avion, à l'hébergement, aux activités, mais rarement aux pourboires en voyage. Or, dans certains pays, comme aux États-Unis ou au Mexique, impossible de ne pas donner un supplément. Additionnés sur une semaine, ces petits gestes vont rapidement peser sur le budget. Mieux vaut donc leur réserver une enveloppe avant le départ.

La destination en question

La somme à prévoir dépend beaucoup du pays visité et de votre style de voyage.

 

- En Amérique du Nord, au Mexique ou en Égypte, vous ne pouvez pas échapper aux pourboires (ou à ceux qui les réclament). Prévoyez l'équivalent de 10 à 15 € par jour si vous mangez à l'extérieur et que vous faites des excursions.

- En Afrique du Nord, 5 à 10 € par jour devraient couvrir les bakchichs pour tous les menus services.

- En Europe de l'Ouest ou en Asie du Sud-Est, comptez entre 3 et 7 € par jour. Un arrondi au restaurant, un petit billet pour la femme de chambre, une pièce pour un chauffeur sympa suffisent généralement.

Le type de voyage

Si vous partez le sac au dos, vous laisserez certainement moins d'argent en route, mais vous pourrez toujours remercier avec un sourire.

En croisière, chaque compagnie a ses propres règles, mais sachez que les pourboires font partie de la tradition maritime. Ils peuvent être inclus dans le prix du voyage ou ajoutés sur votre compte à bord. Vérifiez bien les conditions tarifaires.

Si vous réservez un séjour haut de gamme, les services vont se multiplier (voiturier, bagagiste, room service, etc.). Il faut donc prévoir une enveloppe un peu plus généreuse.

Les applications et outils pour calculer facilement les pourboires en voyage

 

 

Votre smartphone peut devenir votre meilleur allié pour éviter l'impair ou l'erreur de conversion. Il existe de nombreuses applications mobiles pour vous aider à calculer les pourboires en voyage. Certaines applis tout-en-un combinent calculateur de pourboires + convertisseur de devises + partage d'addition.

 

- Tip N Split calcule le montant du pourboire et le répartit entre les voyageurs à table.

- Gratuity propose un montant de tip en fonction du pays où vous séjournez.

- XE Currency permet de connaître le taux de change exact, pour éviter de donner 10 € en pensant laisser 1 € (ou le contraire).

- Globe Tips, un petit bijou pour les globe-trotteurs, indique les usages en matière de pourboires dans plus de 200 pays, pour les restaurants, les taxis, les bars, les hôtels, etc.

- Travel Money, pour suivre vos dépenses en voyage et inclure le pourboire dans le budget.

Gérer les différences concernant les pourboires à l'étranger

 

 

Nous l'avons vu, d'un pays à l'autre, les usages varient du tout au tout, et les pourboires en voyage peuvent devenir une faute d'appréciation. Pour éviter un malentendu ou une situation gênante, suivez bien nos conseils en fonction de la destination.

Le guide ultime des pourboires en Europe : pays par pays

En Europe, le pourboire n'est pas une obligation, mais il reste une pratique courante. Tour d'horizon des habitudes européennes dans les pays touristiques.

 

- En Europe de l'Ouest, France, Belgique, Suisse, Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Luxembourg, l'addition inclut généralement le service. Le pourboire s'avère donc facultatif, mais le client peut arrondir la note ou laisser 5 à 10 % en cas de service agréable.

- En Europe du Sud, Espagne, Italie, Portugal, Grèce, le pourboire fait partie des traditions. Dans les zones touristiques, le personnel s'attend davantage à recevoir un peu de monnaie.

- En Europe de l'Est et dans les Balkans, Hongrie, République tchèque, Croatie, Roumanie, Bulgarie, Serbie, etc., la pratique du pourboire est en pleine évolution. Elle tend à se généraliser dans les zones touristiques avec l'essor du tourisme international. Ainsi, le personnel de la restauration et des services acceptent volontiers un pourboire.

- En Scandinavie, en revanche, le pourboire ne fait pas partie des coutumes. Il n'y a donc aucune pression sociale pour laisser quelques pièces.

Faut-il donner un pourboire aux États-Unis ? Ce que disent les locaux

The tip is king pourrait servir de devise aux États-Unis. Le pourboire ne constitue pas une obligation au sens juridique, mais c'est presque un devoir citoyen. Les salaires dans les bars et les restaurants restent très bas et les employés comptent sur les pourboires pour vivre décemment. Aussi, il est vivement conseillé de donner entre 15 et 20 % du total avant taxes. D'autant plus dans les villes où le coût de la vie est élevé, comme New York et San Francisco.

Le pourboire se laisse en espèces sur la table ou en ajoutant un montant sur la carte bancaire, dans un champ prévu (tip ou gratuity). Certains établissements ajoutent automatiquement un pourcentage de service pour les groupes à partir de 6 ou 8 personnes. Dans les fast-foods, certains employés disposent de boîte à tips. À vous de voir, selon le service. Quant aux chauffeurs de taxi, ils présentent un écran sur lequel sélectionner le montant du pourboire (minimum 15 %).

Pourboires en Asie : où, quand et combien donner ?

Vaste continent d'une richesse culturelle exceptionnelle, l'Asie vit au rythme de traditions profondément ancrées. Influencée par les codes sociaux, les valeurs collectives et les contacts avec l'Occident, la pratique du pourboire varie d'un pays à l'autre.

 

- Le Japon valorise la politesse et l'humilité. Au restaurant ou à l'hôtel, Les Japonais offrent toujours un service de grande qualité. Mais un pourboire fait offense à l'honneur du prestataire de service. Un remerciement sincère lui suffit. Si vous tenez absolument à montrer votre gratitude, vous pouvez donner, de manière respectueuse et discrète, un kokorozuke (signifiant "qui vient du cœur") dans une petite enveloppe.

- En Chine, le pourboire n'est pas une pratique inscrite dans la culture locale. Stigmates de la République populaire qui considérait le pourboire comme un pot-de-vin, les Chinois interprétaient l'extra comme une insulte à la dignité ou une tentative d'acheter un service. Aujourd'hui, le personnel des grands hôtels, les guides touristiques et les chauffeurs de taxi l'acceptent volontiers.

- En Inde, les pourboires constituent une part importante des revenus pour de nombreuses personnes. Dans les bars et les restaurants, même si le service est inclus, il est habituel de laisser 10 % à 15 % du total de l'addition. Les chauffeurs de taxi ou les conducteurs de rickshaw apprécient un arrondi ou un extra, tout comme le personnel de l'hôtel.

- Au Vietnam, le pourboire se généralise, mais il n'appartient pas à la culture. Les prix incluent déjà une taxe de 5 à 10 %, mais vous pouvez faire part de votre reconnaissance.

- En Thaïlande, il n'est pas non plus d'usage de laisser un pourboire. Toutefois, arrondir l'addition ou le prix de la course en taxi devient plus courant dans les zones touristiques.

- En Indonésie, la pratique des pourboires s'est largement répandue avec le tourisme, surtout à Bali. Les hôtels et les restaurants incluent souvent 10 à 15 % de service, mais les guides et les chauffeurs attendent de vous un geste de reconnaissance.

Afrique et Moyen-Orient : le pourboire est-il obligatoire ?

Dans de nombreux pays d'Afrique, les usages autour du pourboire présentent des points communs. Le pourboire n'est pas obligatoire, mais reste fortement conseillé, surtout dans le secteur touristique. Il représente souvent un complément essentiel au revenu des serveurs, des chauffeurs ou des guides locaux. On donne généralement le pourboire de la main à la main, et pas forcément en pourcentage d'une addition comme en Europe ou aux États-Unis.

 

- En Afrique du Nord, le bakchich fait partie de la vie quotidienne. Des services très simples comme porter une valise ou indiquer un chemin peuvent être rétribués.

- En Afrique de l'Est, Kenya et Tanzanie, vous devez donner un extra au chauffeur de taxi ou de safari (l'équivalent de 3 à 5 € par jour et par personne). En Tanzanie, il faut aussi payer les Massaïs pour les prendre en photo. Ces deux pays ont intégré le pourboire à la vie touristique (restaurants, hôtels, guides).

- Au Sénégal, comptez 10 % dans les restaurants haut de gamme et les taxis. Laissez un petit extra pour le personnel de l'hôtel et pour le guide.

- En Afrique du Sud, vous pourriez laisser 10 à 15 % du montant de la note dans les bars et les restaurants. Les chauffeurs de taxi, les gardiens de nuit, les porteurs et les pompistes attendent également un petit geste.

 

Au Moyen-Orient, un système de rémunération intègre les pourboires, notamment dans les pays du Golfe et dans les destinations très touristiques.

 

- Aux Émirats arabes unis (Dubaï, Abu Dhabi), bien que le service soit inclus, il est de bon ton de laisser un petit supplément (environ 10 %). Pour les chauffeurs de taxi, vous pouvez arrondir la course. Pensez également au personnel de chambre. Un pourboire de 5 AED par nuitée laissé sous l'oreiller sera très apprécié. Un guide ou un chauffeur privé reçoit jusqu'à 100 AED pour une journée d'excursion.

- En Égypte, la culture du bakchich sévit. Difficile de ne pas honorer cette tradition. Guide, chauffeur de taxi, personnel de l'hôtel, serveur au restaurant, tous attendent un pourboire.

Voyage en Amérique latine : comment gérer les pourboires sans faire d'impair ?

Du Mexique à la Terre de Feu, des Andes à la pampa, l'Amérique latine porte les traditions indigènes, l'influence coloniale européenne et le métissage culturel qui en découle. C'est pourquoi les attentes varient selon les pays.

 

- Argentine, Brésil, Chili : des pourboires fréquents, mais modestes. Il est courant de donner 10 % de l'addition dans les restaurants, d'arrondir le montant dans les taxis, et de donner un extra au personnel de l'hôtel. 1 000 pesos par jour pour un guide (moins de 1 euro) ou 5 à 10 reais au Brésil.

- Pérou et Colombie : moins systématique, le pourboire reste apprécié, surtout dans les restaurants haut de gamme ou les établissements touristiques. Un billet discret, même modeste, passe pour un signe de politesse.

- Au Mexique, la propina appartient à la culture locale. Elle constitue une part essentielle des revenus du personnel de service : restaurants, bars, taxis, hôtels, guides, etc. Mais oubliez les petites pièces, guère appréciées, les Mexicains attendent des billets.

Les pourboires par secteur

 

 

Entre usage implicite, conventions sociales et pratiques parfois encadrées par l'employeur, donner un pourboire relève également d'un contexte économique. Chaque métier a ses usages, ses attentes, et ses petits non-dits. Pour éviter les maladresses, voici comment savoir à qui donner, combien et comment.

Hôtels et Airbnb : à qui donner un pourboire et combien ?

Dans les hôtels, différentes personnes peuvent mériter un petit extra : bagagiste, femme de chambre, voiturier, portier. Le montant dépend du standing de l'établissement, mais en général 1 à 2 € par jour ou par service rendu.

En Airbnb, le pourboire n'est pas codifié. Si un hôte vous a aidé, conseillé, ou rendu un service, un petit cadeau, un mot de remerciement ou une bel avis sur la plateforme de location feront davantage plaisir qu'un billet.

Restaurants et cafés : le guide des pourboires selon le type d'établissement

Dans les restaurants traditionnels, si le service n'est pas inclus, on laisse généralement 10 à 15 % de l'addition. Dans les cafés et les brasseries, vous pouvez simplement arrondir au chiffre supérieur ou laisser quelques pièces. N'oubliez pas qu'aux États-Unis, il s'agit de 20 % minimum. Moins serait insultant et irrespectueux.

Taxis, Uber et chauffeurs privés : faut-il vraiment laisser un extra ?

Dans les taxis traditionnels, l'usage le plus courant consiste à arrondir la course. Si le chauffeur a rendu un service particulier (aide avec les bagages, détour pour éviter les embouteillages), vous pouvez ajouter jusqu'à 10 %.

Sur les plateformes comme Uber ou Bolt, le pourboire n'est pas obligatoire mais possible via l'application.

Guides touristiques et excursions : quel est le bon montant ?

La rétribution des guides dépend souvent de la générosité des visiteurs : en excursion de groupe, entre 2 et 5 € par personne ; pour une visite privée, plutôt entre 10 et 20 €.

Services et spa : comment montrer sa gratitude sans trop en faire ?

Dans les instituts de beauté, les spas ou les salons de coiffure, le pourboire reste toujours bienvenu, mais aucune profession ne peut l'exiger. 5 à 10 % du montant du soin ou 2 à 5 € selon la durée et la qualité du service. Les Américains l'attendent systématiquement, tandis que la France laisse plus de liberté.

Pour aller plus loin sur le sujet des pourboires

 

 

Le pourboire évolue, tout comme les manières de montrer sa reconnaissance. Alors, comment s'adapter aux contextes où la générosité peut se transformer en faux pas culturel ? Pourboires en voyage, précisions sur un petit geste pas si anodin.

Que faire si on refuse votre pourboire ? Comprendre les différences culturelles

Vous pouvez trouver surprenant, voire gênant, que quelqu'un refuse votre pourboire. Différentes raisons culturelles poussent certaines personnes à décliner une rétribution : la fierté professionnelle, le sentiment de devenir redevable en acceptant une somme d'argent, voire la peur de la corruption. Acceptez le refus, souriez et remerciez chaleureusement. Inutile d'insister.

Les pays où le pourboire est mal vu

Une générosité bien intentionnée ne fait pas toujours le bonheur du receveur. Pour éviter un malaise au moment du départ ou de l'addition, voici les pays dans lesquels il vaut mieux laisser les billets dans votre poche.

Le Japon

Le Pays du soleil levant ne badine pas avec l'excellence du service. Satisfaire le client fait partie du travail, c'est une question d'honneur, bien éloignée d'un trivial pourboire.

La Chine

Historiquement, le pourboire a longtemps souligné la corruption. Même si les usages changent dans les zones touristiques, offrir de l'argent peut encore être mal interprété. Certains patrons interdisent à leurs employés d'accepter de l'argent.

La Corée du Sud

Tout comme le Japon, le Pays du matin calme valorise un service irréprochable sans rien attendre en retour. Le pourboire reste inhabituel dans la vie quotidienne. Un remerciement sincère sera mieux perçu.

La Thaïlande

Nouvellement confrontés à la pratique du pourboire, les Thaïlandais acceptent un petit geste, comme arrondir le montant. Mais ne vous avisez pas de donner un pourboire trop élevé, c'est très mal vu par la population.

Le pourboire à l'ère du sans-contact : comment s'adapter ?

Paiement par carte, applis mobiles, QR codes, le cash disparaît peu à peu de nos poches. Difficile de remercier quand on paie tout en un clic. Voici quelques pistes pour rester généreux et distribuer des pourboires en voyage.

 

- Le pourboire par carte : le TPE vous demande si vous souhaitez laisser un pourboire et propose plusieurs pourcentages. Très courant aux États-Unis et au Canada, ce système reste rare en Europe et pas toujours apprécié en France.

- Les applis et pourboires numériques : certaines plateformes comme Uber ou Deliveroo permettent de verser un pourboire après la prestation. Votre burger est arrivé chaud et les frites bien alignées dans leur barquette ? Vous pouvez alors remercier pour cette excellente prestation.

- Anticiper le besoin de monnaie : malgré la digitalisation de la société (des églises acceptent la carte bancaire au moment de la quête !), les billets et les pièces restent de mise dans certaines situations. Prévoyez de la monnaie locale pour le personnel de l'hôtel, les guides, les toilettes publiques, etc.

Les alternatives aux pourboires : comment remercier autrement ?

Cela peut sembler banal, mais pour remplacer les pourboires en voyage, un simple merci prononcé dans la langue du pays fait toujours plaisir. Cela montre que vous respectez la culture locale et que vous avez fait un effort pour apprendre quelques mots.

Autre possibilité, de bons commentaires sur Google ou sur les réseaux sociaux. Ils ont une réelle valeur pour un restaurant, un chauffeur ou un guide. Mentionner le prénom de la personne va booster sa réputation et peut l'aider à élargir sa clientèle.

Enfin, le respect représente souvent le meilleur moyen de montrer votre gratitude. Traitez les personnes que vous rencontrez avec considération et laissez les lieux propres. C'est un geste de remerciement qui ne passe jamais inaperçu.