Explorer Bali en scooter, c’est un peu comme découvrir l’île en liberté totale. Des rizières verdoyantes d’Ubud aux plages sauvages d’Uluwatu, en passant par les rues animées de Seminyak, la mobilité offerte par un deux-roues change vraiment l’expérience de voyage. Mais avant de foncer moteur rugissant, il vaut mieux savoir à quoi s’attendre. Voici un guide complet pour se déplacer à Bali en scooter, entre conseils pratiques, réglementation locale et bons réflexes sur la route.

Résumé

🏍 Pourquoi choisir le scooter à Bali ?
— Moyen le plus simple, rapide et économique.
— Permet d’éviter les bouchons et de découvrir des coins cachés.
— Liberté d’improviser son itinéraire entre rizières, plages et temples.


🪪 Permis & réglementation
— Permis international catégorie A1/A2 obligatoire.
— Sans permis : risque d’amende + assurance non valable en cas d’accident.
— Fortement recommandé, surtout pour les séjours longs.


💸 Louer un scooter : mode d’emploi
— Prix : 3 à 6 € / jour (selon zone et saison).
— Passeport (ou copie) souvent demandé.
— Inspecter le véhicule (freins, pneus, phares) + faire une vidéo à la prise.


⚠️ Conduire à Bali : règles & réflexes
— Circulation à gauche.
— Klaxon utilisé comme avertisseur, priorités floues → vigilance.
— Casque obligatoire, crème solaire indispensable.
— Éviter la conduite de nuit et les longs trajets montagneux.


📍 Zones idéales à explorer en scooter
Ubud : temples, rizières, cascades, cafés jungle.
Canggu & Seminyak : plages, surf, ambiance animée.
Nord & Est : paysages sauvages, routes plus étroites mais superbes.


🛡 Sécurité & assurance
— Vérifier si une assurance basique est incluse.
— Prévoir une assurance voyage internationale complète.
— Ne pas laisser objets de valeur dans le panier.
— Toujours porter casque, chaussures fermées, vêtements adaptés.

Pourquoi choisir le scooter à Bali ?

Pourquoi choisir le scooter à Bali

Sur une île aussi vivante que Bali, le scooter est souvent le moyen de transport le plus simple, le plus rapide… et le plus économique. Les routes principales peuvent parfois être encombrées, mais un scooter permet de se faufiler facilement, d’éviter les bouchons et surtout de découvrir des endroits hors des sentiers battus.

Louer un scooter, c’est aussi la liberté d’improviser son itinéraire au gré des rencontres ou des paysages. En quelques minutes, on passe d’un temple majestueux à une crique secrète, d’un marché local à une cascade perdue dans la jungle. Pour ceux qui aiment bouger sans contrainte d’horaires, c’est clairement le meilleur choix.

Faut-il un permis pour conduire un scooter à Bali ?

Techniquement, oui. Il faut un permis de conduire international avec la catégorie “A1” ou “A2” (pour les deux-roues). Ce document doit être obtenu dans votre pays de résidence avant le départ. De plus, la police balinaise est en droit de vous verbaliser si vous n’êtes pas en règle, même pour une petite cylindrée.

Dans la pratique, beaucoup de voyageurs circulent sans permis international, mais cela reste risqué. Non seulement les amendes peuvent pleuvoir, mais en cas d’accident, votre assurance voyage peut refuser toute prise en charge. L'idéal est donc de ne pas faire l’impasse, surtout pour les séjours assez longs.

Louer un scooter à Bali : comment ça marche ?

La location est simple et rapide. Il suffit souvent d’un passeport (ou d’une copie) et d’un acompte pour repartir avec un scooter en quelques minutes. Les prix sont très abordables. Comptez entre 3 et 6 euros par jour selon la saison, la zone (plus cher à Seminyak ou Canggu, par exemple) et le type de scooter que vous allez louer.

Avant de signer quoi que ce soit, pensez à inspecter le véhicule. Freins, phares, pneus, klaxon… N’hésitez pas à faire une petite vidéo de l’état du scooter au moment de la prise en main, cela vous évitera d’éventuelles surprises au retour.

Conduire à Bali : les règles à connaître

Conduire à Bali  les règles à connaître

Conduire à gauche peut surprendre au début, surtout dans les zones très fréquentées. Les Balinais ont un style de conduite bien à eux, assez souple mais pas toujours prévisible. Le klaxon est souvent utilisé pour signaler une présence et les priorités peuvent sembler un peu floues. La prudence est donc de mise, notamment dans les grandes villes ou les routes de montagne.

Il est indispensable de porter un casque, même si ce n’est pas toujours respecté localement. Non seulement c’est plus sûr, mais cela limite les problèmes en cas de contrôle. Prévoyez aussi une bonne protection solaire. En scooter, le soleil tape fort, même à l’ombre des palmiers.

Les zones à explorer en scooter à Bali

Le centre de l’île est parfait en scooter. À Ubud, on peut facilement passer d’un temple hindou à un champ de rizières, s’arrêter boire un café face à la jungle ou visiter les petites cascades qui ponctuent la région. Plus au sud, Canggu et Seminyak sont très accessibles en deux-roues. Le long des côtes, les routes sont généralement bonnes, et les trajets sont courts entre plages, cafés branchés et clubs de surf.

Dans l’est et le nord de l’île, les paysages sont plus sauvages, les routes parfois plus étroites ou abîmées, mais c’est justement là que le scooter prend tout son sens. Flexibilité, agilité et le plaisir de s’arrêter quand bon vous semble. Attention tout de même aux longs trajets et évitez de conduire de nuit.

Assurance, sécurité et bons réflexes

Avant de louer, vérifiez si l’assurance est incluse (et elle devrait l'être !). La plupart du temps, la location ne couvre pas les dégâts corporels ou matériels. Une bonne assurance voyage internationale est donc indispensable. En cas de pépin, c'est elle qui pourra intervenir.

Côté sécurité, ne transportez pas des objets de valeur dans le panier du scooter, gardez vos sacs bien accrochés ou portez un sac à dos solide. Et surtout, ne conduisez jamais pieds nus ou torse nu, même si c’est courant localement. En cas de chute, les conséquences peuvent être sérieuses.